dimanche 27 août 2006

Réflexion réfléchie

En se promenant hier avec ELLE dans les artères de la Mégapole Wallonne par excellence, entends Charleroi, je me suis fait "The reflexion de la mort qui tue" Miiinga! Top délire génial le gars! Vas y c'est quoi ton truc de ouf?

Oups, je délire, vlà que je me mets à parler d'jeuns. (Allez, je dérape encore; je prépare mes notes sur le traitement de texte de "BG" du fabuleux système d'exploitation appeler aussi 'Fenêtre' et plein de mots sont soulignés en rouge. Alors Bilou? On ne s'adapte pas? Ah si! Quand on tape ton nom de famille, ça passe! C'est marrant ca!)

Bien, évitons les crottes de la rue de Dampremy et revenons à ma réflexion! Le belgicisme que beaucoup d'entre nous emploie au verbal mais que je suis incapable d'écrire!

En bon français, on dirait:

Y es-tu déjà allé?
Je n'y suis jamais allé!

En bon belgicisme, on va plutôt trouver ou entendre

T'y as déjà "été(?!)"?
Je n'ai jamais "été(?!)" là bas!

Le but est de se comprendre, et je crois que l'on se comprend. Un peu comme l'utilisation du verbe savoir et pouvoir. On aurait plus tendance à lâcher un 'Je ne sais pas' pour tout:

Je ne sais pas (sous entendu qu'on ne sait pas de quoi il en retourne)
Je ne sais pas (sous entendu qu'on ne peut pas le faire (moyen, capacité)

Ce dimanche lecteur 'anonyme' a posté un commentaire sur un de mes précédents messages. Visiblement, c'était un français qui trouvait que les belges adorent souligner les défauts de nos voisins d'outre-quiévrain. Il rebondissait sur cette note-ci (ICI). Etonné, je le suis! Je pense justement que mon blog prend l'autodérision qui nous caractérise si bien. Surtout que son commentaire va justement dans la direction opposée de mon message qui se voulait caustique envers nous.

Et toi, t'en penses quoi de ce blog? Comment le perçois-tu? Le fond? La forme?

1 commentaire(s):

Anonyme a dit…

T'inquiète pas, tu es clair sinon, je t'aurais déjà raconté l'histoire du belge qui repeint son plafond en sautant d'un avion avec un américain.

Le second degré ne s'use que si l'on s'en sert et y'en a chez qui, il est tout neuf.