lundi 20 septembre 2010

99 ...

Nonante neuf jours (ou quatre-vingt dix neuf pour nos amis d'outre-Quiévrain). C'est le nombre qui nous sépare du 13 juin dernier, date où les Belges ont été convié à aller voter et décider de la catastrophe qui se prépare.

99 jours de suspens intense avec comme final peut-être ce lundi. C'est aujourd'hui où le jeu du Stop ou Encore donnera l'issue de ce feuilleton.
Difficile de dire si le PS acceptera la volonté de la NV-A de ne négocier à 2 ou si la NV-A acceptera de son côté de voir les 5 autres les rejoindre autour de la table des négociatio
ns.

Pour cette note, je ne spéculerais pas sur l'enjeu de la journée mais bien sur un parti qui ose se permettre de faire des choix, d'imposer des exclusives et qui est totalement incohérent avec lui-même, j'ai
nommé le cdH.

Voilà un parti qui se cherche constamment une conscience et un électorat. Impossible de placer sur l'échiquier politique. Tantôt au centre, parfois à droite mais surtout accroché sur la jambe du PS comme un caniche en chaleur. Il vendrait son âme pour être au gouvernement.
7ème parti belge et 3ème parti wallon avec la moitié moins de siège du deuxième, le cdH ose sans scrupule lancer des invectives, des demandes voire même se positionner comme le parti sauveur des négociations.
En ce week-end festif des fêtes de Wallonie, nous avons eu de très belles sorties comme le bourgmestre de Charleroi, Jean-Jacques Viseur, ce samedi qui nous lance que le nationalisme wallon doit naître.
Nationalisme wallon? Mouais donc on parle de nation, de pays wallon et plus de Belgique? Même son de cloche auprès du mayeur namurois. Sur quelle planète sommes nous? En 2007, nous avions Madame Non à Val Duchesse; lors de la campagne électorale de 2010, le cdH partait au front avec comme slogan: L'union fait la Force (légèrement emprunté à notre nation, soit dit au passage) et voici que ce week-end, nous devons nous préparer au séparatisme.

Avouons que le message envoyé aux Flamand est clair et conforte la NV-a dans ses positions: la volonté de négocier qu'à 2 (vu le peu de fiabilité dans le cdH), le front francophone n'existe réellement plus et enfin, la volonté de scission du pays.

Demain, on passe les 100 jours ... sans gouvernement, sans vision claire, sans unité francophone! Petit à petit, je me lasse. Petit à petit, je me convainc que l'on se rapproche du pire et pour paraphraser Louis Michel, petit à petit ... J'ai mal à ma Belgique!

1 commentaire(s):

Margo a dit…

Bel humour dans cet article. Je te reconnais bien là. Tu y vas fort avec le CDH mais ton analyse est bonne. Tu devrais te reconvertir à la Kroll ! Bonne continuation dans tes écrits.