Et qwè?

Ben oui ... et qwè?

J'avoue, j'ai mis ce blog un peu de coté mais les autres aussi. Je ne passais que furtivement chez x, y ou z. Depuis le passage d'âge, les "lunch time" étaient occupés par un "drink" au bureau, un sortie entre collègues et les soirées par théâtre, souper ou foire du livre.

Et hop, la transition est toute faite. C'était la première fois que nous y allons dans sa version Tour et Taxi (un monument d'architecture bruxellois). Quatre immense hall de bouquins en tout genre. Des auteurs, des dédicasses, une exquise odeur de papier, un silence sourd. Une file de quelques dizaines de mètre entoure un stand. Ils attendent l'arrivée d'Eric Emmanuel Schmidt pour la dédicasse. 19h, les flashes crépitent, garde du corps à l'oreillette, il arrive. Plus loin d'autres auteurs moins (ou pas) médiatisés 'attendent' devant leurs ouvrages.
19 heures, c'est aussi à ce moment qu'un autre ténor dédicassait son 'ouvrage'. Michel Daerden était également là aux éditions Luc Pire. Daedenmania, c'est le nom de son bouquin. Avec ELLE, nous le parcours juste à côté de lui quand, sorti de nulle part, un cinquagénaire nous interpelle de manière scandalisée sur le bien fondé de ce genre de bouquin. Choqué par la couverture (on lui donne un peu raison), il se demande comment on peut le faire vivre en achetant cela. Pour lui, la Wallonie va mal. Bardaf, il me lance sur mon terrain de jeu favori. La discussion s'en suit et dure bien une dizaine de minutes devant la table de l'auteur. Il nous regarde discuter et continue de dédicasser de la main gauche. Il parraît sobre... Autant nous étions emballé par l'aquisition de cette reliure, autant, ce type nous a fait réfléchir et limite 'culpabiliser'. Toujours devant son auteur, j'ai replacé le recueil.

Samedi pluvieux, samedi ... boueux! Comme chaque samedi, le matin, c'est l'entrainement au club. Comme chaque samedi, il faut laisser place aux canards et oies qui ont pris possession du site durant la nuit. Le parc de la Dodaine se réveille donc peu à peu sous la pluie pendant que des vaillants se dirigent vers les différents complex en se précipitant pour éviter les gouttes. Mais voilà, cette précipitation peut faire oublier certaines choses et dans mon cas, c'était mon portefeuille sur le tableau de bord. Evidemment, c'est dans les vestiaires, quasi en maillot, que tu te souviens de ce genre de 'détail'. Comme je tiens à mes vitres, j'ai préféré courrir le reprendre. Mais voilà, les oies sont toujours dans le coin et il faut les éviter. La déviation m'a conduit sur les pelouses détrempées... La photo est le seul témoin de ce qui a été la plus artistique des chutes sur flan droit et te laisse imaginer le reste du corps. Sur le sujet, je te passe les commentaires de retour au vestiaire.

Et on termine cette note avec l'éclipse lunaire de ce samedi. L'as-tu vue? Je n'ai pas su tenir jusqu'au bout. En plus, chez nous, elle s'est gentillement fait attendre. Le début était programmé à partir de 21h40 en France, elle a tout doucement commencé vers les 22h20. Si tu l'a ratée voici deux clichés du rendez-vous du soleil avec la lune. (Clique sur les photos pour agrandir)