mercredi 4 août 2010

... et un vélo avec une petite sonnette?

C'est ce qu'on dirait à un petit gosse qui demande, demande et demande toujours plus.
Et pourquoi pas répondre cela à notre Bartje (ou notre Vlaamse Dikke Bart (selon la manière dont on l'apprécie))?

Alors qu'au lendemain des élections, il est s'est fait doux comme un agneau provoquant jusqu'au retour de la confiance de certaines éminences politiques belges comme le très 'vieille France' libéral Armand Dedecker. Quitte à se vendre, autant vendre son âme.
Tel le petit Chaperon Rouge, le loup a ressurgi de plus bel avec ses véritables revendications.

Vidant les missions du ministère de l'Intérieur, il tire réellement à boulets
'rouges' sur les institutions de ce pays et ne cache plus sa volonté d'aller au séparatisme de manière express.
Des revendications radicales, franches et non dissimulées. Des revendications qui sortent du bois cette semaine alors que le pré-formateur Di Rupo a autorisé les négociateurs à partir en vacances. Quand on voit déjà cette logique alors que le pays vit des heures difficiles, on peut douter de la suite des évènements.
Di Rupo se retrouve face à une obligation de résultat. Il doit aboutir à une solution sans quoi, il plongera le pays dans une crise sans précédent. Qui le Roi pourrait-il nommer en cas d'échec du pré-formateur? Di Rupo s'arme-t-il correctement face à la NV-a. Si Ecolo dit ne pas vouloir prendre ses responsabilités sans Groen!, joue-t-il franc jeu? A-t-il les épaules assez solides et a-t-il assez de maturité devant les exigences flamandes? Quand au CDh, il ferait tout pour s'accrocher à son mentor socialiste malgré son faible score de popularité. La famille libérale, 3ème force politique du Royaume est sur la touche, au balcon, elle regarde Di Rupo se faire mettre dans les cordes par ce que veut la NV-a.

Les dernières fuites dans la presse sont inquiétantes. Le parti nationaliste regrettant la publication des revendications ne les commentent pas et ne les contredit pas, ce qui est d'autant plus inquiétant car maintenant, on commence à voir ce qu'il se trouve dans les fardes rouges du pré-formateur.

Régionalisation de la Mer du Nord, du système électoral, de la politique de l'immigration, de la Police, des Pompiers, de la Protection Civile et de la délivrance de documents officiels tels que carte d'identité et permis de conduire ...
On voit le but de ces demandes.

Tout cela, Di Rupo et le reste de la Gauche Wallonne le connaissait vu qu'au d'aucun d'entre eux ne font de commentaire dans la presse. Était-il opportun alors de rompre le front francophone à ce moment? Est-il opportun de laisser le 1er parti bruxellois et 2nd parti wallon sur la touche au moment où le Royaume vit ses heures les plus difficiles?

Pour rappel, voici le nombre de sièges de chaque famille politique au national. Il est évident que la volonté de l'électeur est toujours bien suivie.

PS 26 + spa : 13 = 39 sièges
MR 18 + open VLD : 13 = 31 sièges
N-VA 27 sièges
CD&V 17 + CDh : 9 = 26 sièges
ecolo 8 + Groen! : 5 = 13 sièges

Enfin, si Di Rupo, échoue, je suis preneur de lui infliger la même sanction que la Corée du Nord a imposé à son sélectionneur pour la Coupe du Monde: humiliation et des travaux forcés à raison de 14 heures par jour ...

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